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  • Photo du rédacteurVéronique Yven - Altera

Faites votre Test : Suis-je libre ? Lisez et sur 5 libertés, vous en avez combien ?

Dernière mise à jour : 10 mai 2021






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Faites votre Test : Suis-je libre ?

Lisez et sur 5 libertés, vous en avez combien ?

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir ou de redécouvrir

Les 5 libertés de Virginia Satir.

La célèbre psychothérapeute américaine, Virginia Satir, surtout connue pour son approche des thérapies familiales à également proposé pour accéder à l'épanouissement de développer cinq grandes libertés.

1- La liberté de voir et d'entendre ce qui est au lieu de :

- ce qui devrait être

- ce qui était

- ce qui sera

« La liberté d’être et d’écouter ce qui est là, au lieu de ce qui devrait être, fut ou sera. »

Cette première liberté de Virginia Satir est liée à l’importance de l’authenticité et du fait de vivre le présent au lieu de naviguer dans les profondeurs du passé, les courants futurs ou même les dessous de l’idéalisation et des projections externes.

Notre esprit peut nous mener dans des chemins divers, certains d’entre eux nous rendront esclaves de la culpabilité et nous feront perdre du temps tandis que d’autres créeront des réalités fictives qui nous piégeront car elles montreront exactement ce que nous souhaitons. En fait, la direction vers laquelle poser notre regard et faire notre chemin ne dépend que de nous…La clé repose dans le fait d’établir une connexion profonde avec nous-même. Si nous le faisons, les fantasmes du passé disparaîtront de la même manière que les craintes futures et les idéaux. C’est la seule manière qui nous rendra capables de focaliser notre attention sur le présent pour avancer et être nous-mêmes, libres de filtres, de masques et de distractions.

2- La liberté de dire (avec bienveillance et empathie) ce que l'on ressent et ce que l'on pense au lieu de ce que l'on croît qu'on devrait dire.

« La liberté de dire ce que nous ressentons et ce que nous pensons, au lieu de ce que l’on devrait ressentir et penser »

Dans la majorité des cas, nous craignons le fait que nos mots et nos pensées ne soient pas adéquats. Nous craignons le fait de ne pas recevoir l’approbation des autres ou simplement de leur faire du mal. Pour cette raison, nous finissons par exprimer largement moins de la moitié de ce que nous ressentons et pensons.

De cette manière, nous nous déguisons et au lieu de créer des relations authentiques, nous construisons des liens instables et de la fausse modestie. C’est une double trahison, premièrement envers nous-même car nous nous rejetons et deuxièmement envers les autres pour cacher la personne que nous sommes réellement. En fait, n’oublions pas que nous pouvons décider de ne rien dire tant que c’est une décision personnelle qui n’est pas imposée par l’extérieur ou pour dire ce que les autres souhaitent entendre.

Il n’y a rien de mal à exprimer nos sentiments et nos croyances dès lors que nous le faisons avec respect et responsabilité émotionnelle. En fait, si nous souhaitons que les autres nous connaissent et nous acceptent pour ce que nous sommes et que nous souhaitons créer des liens nobles avec eux, c’est très recommandé.

3- La liberté de ressentir ce que l'on ressent au lieu de ce que l'on croit qu'on devrait ressentir.

« La liberté de ressentir ce que l’un ressent, au lieu de ce qu’il devrait ressentir »

C’est l’une des libertés de Virginia Satir qui peut nous coûter le plus puisque personne ne nous a appris à identifier ce que nous ressentons. Il faut avoir à l’esprit le fait que chacune des émotions est valide, il ne faut pas les réprimer ou les bloquer car cela nous empêcherait d’approfondir la merveilleuse connaissance de nous-même.

Une fois que nous savons que nous sommes libres de vivre et d’expérimenter chacune des émotions que nous pouvons ressentir, il est important de s’entraîner à identifier le langage émotionnel. Parfois, la tristesse se cache derrière la peur ou la peur s’exprime au travers de la rage. Il est important d’écouter les émotions, de se concentrer sur la manière que nous avons de nous sentir pour connaître chacune d’elles et pour ensuite pouvoir les gérer.

Le monde émotionnel que chacun de nous héberge dans son intérieur est une carte qui ne nous aide pas uniquement à savoir qui nous sommes, mais qui aide également les autres. Car si nous ne savons pas comment se sentent les autres, nous pourrons difficilement répondre de manière adéquate à la relation que nous avons établie et vice-versa.

4- La liberté de demander ce que l'on veut plutôt que d'attendre qu'on nous en donne la permission.

« La liberté de demander ce que l’on souhaite, au lieu d’attendre la permission de le faire. »

Nous ne pouvons pas attendre que les opportunités et les personnes frappent à notre porte, nous ne pouvons pas non plus nous conformer à tout ce qui arrive. Nous avons la liberté de choisir et de demander.

Souvent, les personnes ayant une faible autoestime peuvent agir une fois qu’on leur donne la permission, fruit de l’insécurité. C’est comme si elles n’étaient pas capables de décider pour elles car quelqu’un les avait privées de ce droit. Bien qu’elles aient ressenti cela pendant leur enfance.

Une fois que nous savons qui nous sommes, ce que nous ressentons et comment l’exprimer ; le pas suivant repose dans le fait de l’exprimer pour ensuite se diriger vers lui et prendre des risques.

5- La liberté de choisir et de risquer en son propre nom plutôt que de rechercher la sécurité et d'éviter de faire bouger le bateau (nos choix de confort).

« La liberté de prendre des risques pour son propre compte, au lieu de choisir uniquement ce qui est « sûr » et de ne pas s’aventurer. »

La dernière des libertés de Virginia Satir est liée à la prise de risques, au fait de quitter notre zone de confort qui en plus d’être parfois inconfortable se montre être un réel refuge.

Si nous souhaitons grandir, si nous souhaitons avancer, l’unique option est d’agir et donc de se responsabiliser au sujet des conséquences de nos actes. Nous pourrons ainsi assumer les faits et apprendre d’eux. Tant que nous n’abandonnons pas cette sensation de sécurité et que nous ne faisons pas face à l’incertitude, il est impossible de continuer à nous connaître.


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